La loi « Droits sexuels humains et valeurs familiales » adoptée par le Parlement ghanéen en février dernier, prévoit des peines de prison pour les personnes s'identifiant comme LGBT+ et celles qui promeuvent leurs droits.
La promulgation de cette loi attend toujours la décision de la Cour suprême du Ghana saisie pour empêcher sa promulgation. La Cour examine actuellement deux recours déposés par des opposants à la loi. Le premier vise à annuler la loi pour non-conformité à la Constitution, tandis que le second cherche à empêcher le Parlement de transmettre le texte au président pour ratification. Les juges n'ont pas précisé la date à laquelle ils rendront leur décision.
Le président Nana Akufo-Addo, qui est soumis à des pressions internationales en raison de l'incompatibilité de cette législation avec les normes de la Banque mondiale, a décidé de ne pas promulguer cette loi avant que la cour suprême ne se prononce. Si cette loi est adoptée, un financement de 3,8 milliards de dollars destiné à aider le Ghana à surmonter sa crise économique pourrait être gelé, tout comme un prêt de 3 milliards de dollars du FMI.
SOCIETE/ GHANA - Loi anti-LGBT+ La Cour Suprême cédera-t-elle aux pressions internationales ?