Le ministère de la Santé et de l'Hygiène publique du Togo a diffusé un communiqué daté du 29 novembre 2024 dénonçant l'exercice illégal des professions médicales et paramédicales dans le secteur privé. Face à la prolifération de structures de soins non autorisées, le ministre Tchin DARE rappelle les obligations légales qui régissent le secteur et fixe un ultimatum.
Depuis quelque temps, le Togo observe une augmentation significative de structures privées de soins qui opèrent sans les autorisations requises. Malgré les efforts du gouvernement pour contrer ce phénomène, notamment par la publication d'une liste des établissements régulièrement autorisés, certaines structures continuent d'exercer en toute illégalité. Ce développement soulève des préoccupations majeures concernant la qualité des soins fournis à la population, ainsi que la sécurité des patients.
Le ministre Tchin DARE souligne que '' l'exercice d'une profession médicale ou paramédicale en clientèle privée nécessite une autorisation préalable, conformément à l'article 180 du code de la santé et aux règlements y afférents''. Il insiste sur le fait que ceux qui continuent d'opérer sans cette autorisation mettent en péril non seulement leur propre avenir professionnel mais également la santé publique. Un délai de six mois est accordé aux structures non conformes pour se mettre en règle, après quoi des mesures légales seront prises contre les contrevenants.
Cette initiative s'inscrit dans un cadre plus large de réformes visant à améliorer le système de santé au Togo. En parallèle, le gouvernement a mis en place un comité de régulation pour assurer une couverture santé universelle et garantir l'équilibre financier du système national d'assurance maladie. Ces mesures visent à renforcer la confiance du public dans les soins offerts et à garantir un accès équitable aux services de santé pour tous les Togolais.
Le ministre appelle tous les acteurs du secteur à prendre conscience de leurs responsabilités et à agir rapidement pour se conformer aux réglementations en vigueur. La régularisation des structures de soins est essentielle pour assurer une offre de soins de qualité et sécurisée pour l'ensemble de la population togolaise.
Fousseni SAIBOU
TOGO/SANTE - Les structures non autorisées ont un délai de 6 mois pour se conformer